J'ai fait de ce livre de témoignage de deux personnes qui, pour la majorité des quidams, seraient devenus des "ennemis", un de mes coups de cœur.
Ce livre pourtant n'est pas une "nouveauté" pour un rayon de bibliothèque mais, à l'heure où je l'ai lu, il reste pourtant toujours d'actualité.
J'ai décidé de le mettre en avant car pendant et après sa lecture, j'ai changé d'opinion.
Eh oui, je faisais partie de ces gens qui pratiquaient le langage à propos des personnes incarcérées du " pourquoi, ils se plaignent, il y a des gens qui n'ont rien fait et qui ont moins qu'eux ". Mon avis sur l'évidence qu'il y a des choses à faire en prison, s'est encore confirmé après la rencontre de Jean-Marc Mahy et d’Alessandra D'Angelo qui ont participé au sein de notre bibliothèque à notre colloque "Lire et agir" de ce 10 mars 2017.
Je n'ai pas envie de vous décrire mon sentiment à la lecture de ce livre (déception, incompréhension face à certaines paroles dites à J-M Mahy de la part du "monde de la justice",...), je préfère vous laisser faire votre propre opinion et j'espère que ceux qui pensaient comme moi changeront d'avis.
Comme disait Victor Hugo : " Une école qui ouvre, c'est une prison qui ferme". D'où l'importance au sein des prisons d'amener une ouverture sur le monde, l'éducation, l'instruction, etc. Evidemment, le mieux serait que toutes ces personnes aient accès à l'éducation et surtout un suivi avant qu'ils ne fassent des choses qui font qu'ils se retrouvent emmurés "bêtement".
Et une pensée également pour Jean-Pierre Malmendier qui a su pardonner. Je dois bien avouer que je ne sais pas si j'aurais cette force de courage. Jean-Pierre Malmendier qui a eu la force de croire au pardon et qui croyait au pouvoir de l’éducation en prison.
Mais voilà, je pense qu'il y a des choses à faire dans le monde de la justice et dans le monde carcéral afin qu'il y ait beaucoup moins de récidivistes.
J'espère vraiment que la lecture de ces témoignages vont feront prendre conscience de certaines choses.
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